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Roméo A. DALLAIRE

Sénateur

Roméo DALLAIRE

« Un homme bon en enfer » : c’est ainsi que le United States Holocaust Memorial Museum de Washington a qualifié Roméo A. Dallaire dans une de ses publications il y a quelques années. À la tête de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda, le militaire québécois a tenté, en vain, d’attirer l’attention de la communauté internationale sur le génocide qui se préparait au printemps 1994. Témoin impuissant de cette tragédie qui a fait au moins 800 000 victimes, Roméo A. Dallaire est revenu au pays brisé. Après sa retraite des Forces armées canadiennes en 2000, il a entrepris une campagne de sensibilisation du public canadien au syndrome de choc post-traumatique chez les soldats. Quatre ans plus tard, il publiait ses mémoires, intitulés J’ai serré la main du diable. L’ouvrage a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada, section Essai, en 2004.

Nommé au Sénat par le premier ministre canadien Paul Martin en 2005, Roméo A. Dallaire se consacre à la défense des victimes de la guerre –surtout les enfants –, à la promotion de la paix et des droits de l’homme. Un des soldats les plus décorés du pays, il recevait le 30 avril dernier le prestigieux prix Élie-Wiesel.